Lire est une histoire vous parle de Caramels & Flocons de Neige

J’ai adoré retrouver la plume de Ravenna, que j’ai connue grâce à Aldanya, que j’avais adoré également. Ici, elle se tente dans un nouveau registre et c’est un sans-faute.

Une romance de Noël, en France, avec deux âmes en peine, Sophia et Raphaël.

Sophia a fui sa famille il y a 9 ans, et même si elle s’est convaincue que c’est mieux comme ça, elle ressent un vide. Heureusement pour elle, Céleste, sa boule de poils est là pour la rassurer.

Raphaël quant à lui n’a pas le temps pour l’amour, il aime sa vie comme elle est, et ne lui parlez surtout pas de Noël, il pourrait déclencher une crise d’urticaire, surtout depuis le décès de celui qui l’a recueilli, William. Heureusement, son frère Alaric est là pour l’épauler et temporiser son caractère de feu. !

Pourtant Raphaël, surnommé le « roi des connards » par Sophia se révèle être un homme attentionné et prêt à tout pour protéger ceux qu’il aime. Et Sophia ne va pas lui faciliter la tâche.

Pour autant, ces deux-là m’ont énormément touchée. La profondeur de leurs blessures et de leurs souffrances, révèlent deux personnes fortes. Tous deux essaient de se cacher derrière des masques, pour l’un, c’est le côté indiscipliné et bagarreur et pour l’autre porter le masque de la femme qui possède une forte assurance et une confiance en elle. Évidemment, cette singularité va les rapprocher l’un à l’autre et développer un lien délicat et puissant.

Parmi leur entourage, nous retrouvons Alaric et Sandra, LE couple parfait, mais aussi les parents de Sophia.

J’ai d’ailleurs été bouleversée par la relation de Sophia avec son père, et c’est en lisant des histoires comme celle-ci qu’on change sa façon de penser.

Évidemment, on n’oublie pas l’univers magique de Noël qui s’accorde parfaitement avec la multitude de sujets évoqués : le pardon, l’adolescence, la maladie, la résilience, les violences conjugales…

En bref, un très bon enemis to lovers de Noël. Une écriture fluide et une alternance des points de vue qui donne un rythme au récit. J’ai encore l’odeur des bonbons au caramel autour de moi et rien que pour ça, c’est une réussite !

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